Réflexion personnelle sur le "Bonheur en construction

Je me suis souvent demandé et je me demande encore à cet instant même où j'écris ces quelques mots, qu'est-ce qui nous rend heureux ou malheureux ? Notre perception, notre détachement, notre sensibilité, notre rationalité, nos possessions, nos moyens financier pour s'acheter une tranquilité d'esprit, notre vie personnel, nos réalisation professionnelles ou personnelles? Plusieurs études, recherches et textes ont été rédigés sur le sujet. Je ne cherche pas à vous transmettre une réponse, car je crois que celle-ci, en vain, n'existe pas. Si je pense à certains collègues que j'ai pu avoir dans le passé, c'est assez relatif, mais j'ai envi de me compromettre et dire qu'une partie d'entre eux faisait dépendre leur niveau de bonheur au niveau de leurs possessions matérielles. La possession peut aussi s'étendre comme elle a pu l'être dans le passé lors de l'esclavage à l'être humain ou maintenant aux personnes autour de nous qui nous accompagnent. Donc nous faisons dépendre notre bonheur, pour certains, de la présence de personnes particulières autour de nous. On peut à titre d'exemple penser au processus du deuil à vivre lors de la perte d'un être qui nous était cher. Pour d'autre, leur pouvoir d'achat; la grosseur du prêt que l'on veut bien leur octroyer leur donne le sourire ou leur enlève. C'est, à mon avis, à ce niveau que la dégringolade commence. Je ne me suis jamais sentie aussi belle que lorsque je me crois belle ou aussi heureuse que lorsque j'ai envie d'être heureuse. Non je ne me dirige pas dans la voie de la pensée positive. Car cette pensée magique ne me convient en aucun point. Donc je ne peux la propager comme solution puisque je n'y crois pas. Les seules personnes qui sont riches dans ce courant de pensée, ce sont les auteurs. Car les gens cherchent par la pensée magique à obtenir ce qu'ils désirent et croient qu'une fois qu'ils auront obtenu ce a quoi ils aspiraient, ils seront heureux. Malheureusement pour le dire ainsi, ils trouveront autre chose à désirer et recommenceront le processus de la quête du bonheur. Le même phénomène de consommation s'applique dans le domaine sentimental pour ceux dont cet aspect représente la recherche du bonheur ou de leur équilible qu'il associent directement à leur niveau de bonheur. Le bonheur est plus simple qu'on le croit et plus présent qu'on le pense, mais je ne suis qu'une profane comme je me plais à vous le dire qui aime écrire et me questionner. Au delà du fait de se voir riche ou amoureux et heureux, il faut faire les actions pour y parvenir et je ne vise pas par là des actions extrinsèques de sa personne. Car une fois riche ou amoureux, est-ce que le bonheur vient de facto. Là je peux assurer que non. Le bonheur passe d'abord par soi-même. Il est partout et nulle part. Il est abstrait et insaisissable. Il est à l'intérieur de soi. En tout cas c'est ma recette..... 

Il faut trouver sa place et où nous nous sentons le plus naturellement heureux sans même avoir à le chercher. Pour celà. il faut peut être passer à travers le cruel apprentissage du "foutisme". Et là, je m'explique! C'est-à-dire, mettre de côté les apprentissages du passé relativement à ce qu'est une vie réussie et que celle-ci est une condition sinequanone au bonheur. La vie réussie réfère à l'image de la personne qui gagne beaucoup d'argent, qui est mariée, qui possède une grosse maison, un chalet, une grosse auto et un ou une conjointe botoxé(e). Ah j'ai oublié le chien et les vacances en famille. On oublie dans ce beau cinéma de parler de la maîtresse des problèmes financier et de tout ce que cache  cette belle vie prédéfinie.

Et si vraiment le concept de vie réussie est relié à notre réception du bonheur, qu'est-ce qu'une vie réussie? Réussie par rapport à quoi et à qui? Est-ce possible de parler de réussite sans parler de l'aliénation de l'être? Ce sont certes toutes des questions sur lesquelles il serait intéressant et surtout enrichissant de se pencher. Mais je ne me donne pas comme mission de le faire et je n'infère pas l'hypothèse de posséder toutes les connaissances théoriques pour le faire. Donc je me contenterai de passer par la vulgarisation de mes observations. Le bonheur, pour moi, est directement relié à mon échelle de valeurs. Je me rend compte qu'il ne suffit pas de penser que certaines valeurs sont pour nous prioritaires. Il faut plutôt le constater par nos faits et gestes. Car c'est à partir de cet observation qu'il est possible d'en déduire nos vraies valeurs. Car une certaine échelle prédéfinie nous a été enseignée, mais il est bien possible que notre échelle personnelle soit tout à fait différente sans que l'on en soit conscient. Ainsi on est aliéné par ces acquis en plus d'être en contradiction avec nous même entre ce que l'on croit être et ce que l'on est via nos actions. Il est donc important, en ce qui me concerne, de faire le point sur ce que je suis vraiment pour atteindre le bonheur.

......à finir .......

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