Les uns et les autres...

Chaque matin est le reflet du temps qui vient de fuir entre l'aube et le crépuscule qui ont précédés. Le matin est comme l'odeur qui suit le passage de son auteur. Ce moment fuyant comme la brise qui seconde l'instant d'un regard peut être d'une fraîcheur envoûtante comme d'une odeur de putréfaction dégoûtante et amère. Ce court moment  de chaque aurore est unique, peu importe de quel sentiment il nous insuffle. Il forme à chaque fois une partie de l'être qu'il porte vers son futur. Il est timide, intense et se meurt pour laisser la place aux éléments actifs qui suivent pour mijoter le prochain. Le matin est un instant de contemplation et d'introspection que trop d'être laisse fuir sans lui accorder toute la vanité qui devrait lui être allouée.


Elle arbore ce matin, en symbiose avec sa démarche ferme et délicate, un pantalon de lin beige déposé sur ses membres inférieurs comme une soie au vent. Le lin en caresse avec son corps met en évidence les courbes qu'elle croit posséder. Quoi qu'elle les possède pour faire tourner tous ces regards. Elles sont juste beaucoup plus chétives qu'elle ne le croit. Ce matin, le port du lin avec des poches sur le haut de ses fesses lui donne une légère rondeur à son petit cul déjà bien convoité. C'est ainsi que commence une journée banale d'automne. Par une marche effrénée pour atteindre l'arrêt de son transport, bien temporaire, qu'est celui du commun. Arrivée au boulot qui est lui aussi temporaire, elle y trouve quand même son compte. Ses collègues sont tous et chacun différends entre eux, mais la rigolade n'y est pas pour autant affectée. Les journées se passent plus vite qu'elles ne le devraient. Ce qui n'est pas pour déplaire à cette jeune, plus trop jeune, femme qui est toujours au rendez-vous pour un fou-rire. Les journées se suivent et recommence avec le même trajet, les mêmes gestes et la même attente. Jamais elle n'aurait imaginé sa vie ainsi. Elle vient d'un monde hors des standards et elle a toujours voulu cet idéal pour elle. Son paternel un peu fou, aux influences philosophiques, au caractère artistique et aux limites agressives; ou aurais-je dû commencer à l'inverse, a influencé ses choix. Peut être pour éviter de lui ressembler, elle s'est dirigé dans un monde, certes à sa portée intellectuelle, mais sans intérêt réel dans son échelle de valeurs.Le domaine froid de la justice ne saurait répondre aux aspirations d'un être artistique, utopique qui cherche a réaliser ses rêves et vivre dans un monde parallèle. Elle a aussi essayer le monde des contrats, aux rebords figés, sans y sombrer, mais en y brisant une petite partie d'elle-même.

Ce matin, où la saison des festivités est passée au second plan pour céder son temps à la saison de la recherche du réconfort et de la présence pour le maintient de sa structure humaine, la nature est coincée. Les gens frustrés, de se voir au piège de la température glaciale. Ils avancent tête vers le bas, avec un air accusateur ne visant ni l'un ni l'autre, mais l'ensemble de tout ce qui les entourent. La vie est en suspend jusqu'à ce que les gens réalisent une année de plus encore que leur corps s'adapte encore plus rapidement qu'eux-même peuvent le faire. Cette fois le physique surpasse le psychique. Certaines personnes réalisent également d'une année à l'autre que chaque contexte environnemental et chaque température forgent nos habitudes et ce que nous sommes. Des couples se forment plus aisément en temps froids et ceux qui ont survécus à la chaleur sont heureux de pouvoir être ensembles et de s'aimer davantage. Certes, le portrait n'est pas si défini et si simple pour tout le monde, mais à chaque pôle, ses variations. Un début de saison qui s'amorce avec intérêt pour certains et dégoût pour d'autres. Il y a aussi ceux qui sont en péril au coin d'un banc ou d'une ruelle. Ceux qui chaque matin verront passer avec souffrance ou qui n'en verront tout simplement plus d'autre. Chaque matin d'hiver lorsque la rage lui prend, c'est vers eux que se tourne sont esprit.  
Ce matin au loin, comme dans un dessins animé, se perchent des brindilles givrées au dessus des édifices de briques et de verres. Les réverbères tentent encore d'illuminer sur son matin sombre de novembre à peine réveillé. Une envolée de pigeons émet le bruit d'applaudissements à son oreille comme pour la félicité de s'être extirpé de son lit après une fin de semaine haute en émotion et pour rejoindre un travaille à peine suffisant pour garder sa tête hors de l'eau. Bref un matin comme pleins d'autre. Sauf qu'il est unique et ne se représentera plus au court de son existence. Car chaque matin s'envole comme un pigeon pour ne plus jamais revenir. Il faut donc les savourer un après l'autre et se remémorer leur authenticité. Un matin gris dans un rayon de soleil qu'il est possible de créer par de simples pensées. 
Ce matin est banal comme plusieurs autres le vivent tout au long de leur vie. L'odeur d'un café aux grains raffinés vient chatouiller ses sens, mais ne l'envoûte pas de tout son plaisir habituel. Certains et même plusieurs cherchent cette belle stabilité de vie où toutes les semaines se suivent et comportent leur lot de retours. Certes, elle le savait, mais c'est une chose de savoir et de ressentir et s'en est une autre lorsque ce savoir est de passage ou encore certain, mais ne peut convenir aux attributs intrinsèques de son hôte. Le matin est, souvent, un livre ouvert vers le dévoilement des évidences pas si flagrantes qu'elles ne le veulent. C'est évidences sont parfois d'une odeur désagréable pour l'âme. Car une fois de plus, maintenant qu'elle l'a trouvé et le veut, elle le sait que ce qui vient avec ne lui convient pas tout à fait. Elle lutte contre elle même et essaie de se convaincre mais tout deux savent qu'un grand changement est en route et séparera peut être leur chemin. Il a ce qu'elle n'a jamais voulu et cet avoir comporte un style de vie qui l'a tue chaque jour à petit feux. Et ce matin vient encore lui sonner cette cloche qu'elle fait taire dans sa tête pour éviter de devoir perdre ce à quoi elle tient. Elle y tient, mais pas assez pour s'oublier soi-même et vivre ce qu'elle à travailler à éviter tous les matins de sa vie. 




Aujourd'hui comme à chaque matin, elle marche d'un pas décidé qui fait croire à tous les autres passant que ce jour est déterminant, comme si quelque chose l'attendait au point tournant. Son état d'âme, n'est guère à l'image de sa démarche du jour. Elle navigue sur un air mélancolique avec une note profonde de tristesse. L'incertitude, les émotions récentes la bouleversent. Elle sait que le monde ne s'effondra pas sous ses pieds, mais peut être perdra tel une fois de plus un voile de son espérance. Ce matin qui est différend aujourd'hui par sa prolongation aux heures du jour finira tout de même par s'enfuir et elle le sait.     

En cette semaine sombre, chaque matin n'est plus rien. Les matins se confondent aux nuits et les nuits se meurent. Le deuil s'est installé en elle et elle connaît le chemin qu'elle devra emprunter. Ce qu'elle ignore ce sont les obstacles et surprises sur le chemin qui se déroule pas à pas devant son impuissance. Elle se recherche une caresse volée, mais elle n'a ni l'envie, ni le courage de la recevoir sur sa plaie encore trop à vif. Elle devra lâcher prise et tourner son regard vers ailleurs, mais pour y arriver elle dois sombrer et se relever. Chaque matin est douloureux et se meurt de son inspiration. Chaque matin perdu est comme une page que l'on arrache au livre de sa vie. Et pour elle son coeur se calcul en pages qui s'envolent au gré de sa vie entre la valse de l'amour et la descente des oublis.  


Ce Matin avec un grand M, est à la première personne du singulier, mais je vous le laisse interpréter. Il y a quelques trente années passées, on lui a imposé. Depuis chaque rosée de chaque lever lui est apparue comme une plénitude ou comme une malédiction. Pourtant, chaque matin n'a fait que passer. Ce sont les gens, les moments et la perception qui ont changés autour d'elle. Plusieurs blessures, pertes et incompréhensions l'ont usée, mais n'est-ce pas l'érosion qui sculpte les roches pour en faire des bijoux? À travers d'autres réverbères, elle a brillé. Des gens, des moments et des perceptions l'on fait planer de joie et ce sont ces joies qui lui ont donné la corde nécessaire à son ascension. Chaque moment est un moment unique comme chaque personne que l'on a touchée nous a donné de son mieux pour la suivante. Le temps continuera de passer et ce n'est pas ce simple matin de son voile festif qui est venu qui pourra tout modifier. C'est l'ensemble de ses matins qui l'a menez jusqu'à vous. Par contre, ce matin ses yeux se sont posés sur ce qu'elle désire et cet éveil , elle l'espère sur toutes les prochaines pages de sa vie. 

Ce matin n'est pas un matin et n'est pas un moment. Il n'est rien. Ce n'est qu'un voile comme une toile qui se dresse devant son être. Ce voile est empreint d'un joli mélange d'émotions et de sentiments qui la tiraillent. peine, espoir, désespoir, abandon, renouveau, mélancolie, désillusion, perte et bien d'autre encore. C'est comme si on demandait à un avocat d'opérer et de solutionner un problème humain, physique par conséquent, avec les outils du mécanicien. Il y a là une jolie toile abstraite qui ne peut être contempler, car vécue de son intérieur. Ce qui la rend catatonique par moment et exubérante au suivant. Elle parvient difficilement à se comprendre elle même. Elle ne peut que subir les effets néfastes de ses choix qui ont provoqué en elle ce tableau affreux. Ce tableau est aussi le point tournant de sa vie. Elle continue en ce sens où elle se range? Elle est entre bourreau et justice!  


Ce matin, moins empreint à la réflexion que les autres, elle déambule, petite robe noir et talons. Elle se sent prise dans les filets du statut quo du temps mort de novembre et de l'attente des festivités accompagnées de ses rencontres réconfortantes. Le temps est sombre, même au réveil, où l'on s'attend à ressentir les rayons positifs du soleil. La réflexion s'en ressent par un manque d'intérêt sur le retour des événements. Elle déteste se sentir ainsi, dans l'attente que quelque chose se passe outre les abominables nouvelles dans les médiats. Ce matin a été empreint de ce côté par la morbidité. Une mère qui assassine ses trois enfants. Comment peut-on en arriver à un mal être si grand pour passer à l'acte d'enlever la vie aux êtres à qui on l'a donné.
Aujourd'hui le matin est revenu. Un de plus. Il se débute par le même acte que celui d'ouvrir ses yeux sur le monde. Par contre il est différend en soi comme chaque partie du temps qui passe. Léa s'est levée avec une énergie nouvelle. Les dernières heures passées ont été dans de la lie de sa vie et comme elle le fait si bien, rendu au bout de son souffle, elle se renouvelle. Le mal par la trahison qu'on lui a fait subir, elle l'a transformé, par je ne sais quel processus nocturne, en force intérieure et en une motivation d'aller plus loin, plus forte et plus indépendante. Il n'est pas rare que les gens qui blessent leur partenaire souffre encore plus que la personne ayant subi le mal. Cette inversion s'explique par le fait que Léa l'a subi, mais son amoureux vit avec ses erreurs et le fruit pourrit qui reste en lui. Cette inversion qu'elle a constatée l'a rend plus décidée à ne pas se faire piétiner.

Qu'à cela ne tienne! Ce matin ferme la boucle d'une suite interminable de matin où les seules et appréciables palpitations ont été les douces caresses matinales de son compagnon et la déception de leurs querelles nocturnes. C'est un matin socialement imparfait, mais qui apporte l'espoir de l'accomplissement de ses projets personnels. C'est le temps de production, dans sa définition bien personnelle, avant l'exaltation. Les irritants majeurs de sa vie ont pris fin involontairement et avec une certaine tristesse sociale, mais la société est bien loin de son bonheur. La luxure, le matérialisme et la vie de fantaisie sans fantaisie viennent que camoufler son mal de vivre dans ce monde inadapté. Ce réveil est réparateur et apporte le soleil d'un printemps pas si lointain à venir sur son lopin de terre et dans sa minuscule vie aussi grandiose qu'elle puisse être pour elle-même. Sa seule voie professionnel est d'apporter du réconfort autour d'elle et de limiter les contacts hiérarchiques qui n'exposent que le mauvais de l'être humain que l'on a à subir suffisamment via les médias et le monde extérieur qui vit aujourd'hui au centre de nos mains par le biais des technologies qui font partie de notre être comme le vent qui chatouille notre peau et nous apporte chaque jour baume sur notre vide. Mais ce matin, ce vide est rempli par le vide social autour d'elle qui est, en fait, un plein d'énergie pour elle et son entourage qui peut la toucher à travers la douceur et la plénitude qu'elle atteint par ce retrait momentané. Elle sait devoir travailler sur elle-même ou sur sa stratégie pour conserver ce bien être et ne pas se laisser rattraper par l'angoisse sociale, mais ce matin, elle désire oublier et savourer. Sa seule tristesse réside dans la connaissance de ses limites à vivre ainsi retirée. Elle est consciente de ne pas pouvoir changer le fait qu'elle doit rapporter de ce papier si adoré pour avoir la possibilité de maintenir ses besoins de base qui maintenant aliènent les gens à leur routine. Ce matin est empreint de réflexion comme elle aime, mais cette richesse est de notre ère, reléguée au tierce plan. L'espoir est de savoir qu'il y a encore des gens, dans se monde, comme elle, perdus. Et ce nombre de gens elle l'a trouvé près d'elle au réveil. Quel beau soleil qui brille que de trouver la paix un matin perdu au centre de l'univers!   

certains matin lorsque qu'elle file, allant bon train, vers son pain quotidien, elle voit des masques empreints de plénitude. Comme s'ils échappaient à la vie et à ses affres. Elle peut aussi apercevoir la dure existence sur d'autres visages. Comme si l'injustice était la règle de base de la nature, comme si la cruauté pour une partie des âmes leur était attribuée pour destinée. D'accord, il y a ceux qui par les chemins de l'horreur on appris à être forts et à se dissimuler derrière leurs multiples masques. Ceux là sont ses préférés. Dur à analyser, à saisir et surtout, ils font peur à la majorité. Car il se cachent parfois sous le couvert d'une profession tout en ignorant le mal qu'ils s'imposent. Certains matins plus que d'autres se révèlent, devant ses yeux, comme des trésors empoisonnés de sa propre réflexion sur le monde qui s'expose à elle et son passé. Son passé, comme une prison qui la garde au-dedans d'elle même, sans espoir de voir ce à quoi elle rêve se déployer. Car dès son enfance ses rêves on été bafoués par sa réalité. 

Ce matin qui n'en est pas un, puisqu'elle n'a pas eu le privilège de pouvoir déposer en paix ses paupières au dessus de ses yeux fatigués, est enveloppé d'une vague de tristesse.  Le passé semble se répéter pour elle. ses choix, certes pas toujours judicieux, lui ont encore joué un salle tour! Elle ne peux que se blâmer elle même, mais le temps morne et gris de l'automne n'aide pas à oublier qu'il y a un an le temps semblait se répéter à une différence près. Le travail qu'elle occupe peut désormais lui fournir l'espoir qu'elle espérait, mais avec chaque point positif vient son négatif. Donc son nouveau boulot vient avec cette supérieure immédiate avide de contrôle. Dans une grosse boîte syndiquée comme elle est, elle saurait attendu à plus de respect, mais peu importe les protections existantes, il y aura toujours ces gens qui ne vivent que pour détruire leurs semblables ou plutôt leurs subalternes !!!! car ils sont selon eux mieux que ces gens aux trop grands principes humains!  

certain matin lorsqu'elle file; train allant, vers son pain quotidien, elle voit des masques empreints de plénitude. Comme s'ils échappaient à la vie et à ses affres. Elle peux aussi apercevoir la dure existence sur d'autres visages. Comme si l'injustice était la règle de base de la nature, comme si la cruauté pour une partie des âmes leur était attribuée pour destinée. Ok ! il y a ceux qui par les chemins de l'horreur ont appris à être forts et à se dissimuler derrière leurs multiples masques. Ceux là, ce sont ses préférés. Dur à analyser, à saisir et surtout, ils font peur à la majorité. Car ils se cachent parfois sous le couvert d'une profession tout en ignorant le mal qu'ils s'imposent. Ce matin en est un, entre les autres, mais il est le seul à elle en cet instant précis. Chaque seconde d'observation est une goutte d'élixir pour son âme perdue! 


Ce matin là, tout se jouait pour elle pour les dizaines d'années à venir. Fraîche comme une rose, ayant passé la nuit les épines au vent, elle est assise en salle d'attente café à la main pour survivre aux inconsciences de la veille. Elle attend qu'un parfait inconnu lui dicte la voie à suivre pour sa carrière. Déconcertée par la liste d'attente où on l'a placardée et aux  prises de son empressement à faire de l'argent, elle se chercher une vraie et payante vocation. Payante pour qui ou pourquoi???? Et c'est ce matin là qui a tracer sa ligne directrice sans qu'elle soit consciente ou même réveillée. 

Comme quoi certain matin banal se révèle directeur ou assistant de notre souffrance et ne notre situation. La faute n'appartient certes pas aux matins, mais méfiez vous de ceux ci. Ils se cachent dans leur banalité et ne ménageront pas de vous dérouter de vos passions si vous vous laissez emporter par le soir pour vous faire avoir par son acolyte plus subtil qu'est le matin. Les personnes du genre matinal ne peuvent se croire à l'abris, car le soir est tout autant trompeur! Ne vous laissez pas emporter par la folie de la nuit pour vous perdre au matin. Ne vous croyez pas invincibles si vous êtes du matin, car la nuit vous détrompera. Pour la belle inconsciente trônant la nuit, elle s'est perdue ce matin là! 

Ce matin, quoi qu'un peu perdu,  démontre pour elle la fragilité de la vie et de son équilibre. Beaucoup se croient solide au réveil et certains se réveillent au couché des autres. Quoi qu'il en soit pour chacun, son réveil à elle s'est, somme faite des événements, bien passé. Sa plume s'est éveillée au gré des notes musicales accompagnant les effluves de son café. Après un moment, frustration s'est installée avec le froid dans son dos lorsqu'elle a constaté avec stupéfaction que le texte, écrit sur sa machine bien actuelle, est disparu sans sauvegarde comme la mort d'un être cher son texte représentant une partie de son cœur s'est envolée. Drôle de matin où planait plénitude et bien être s'est transformé en notes froides et agressives pour son âme! Chaque écris, chaque mot comme un instant est de passage et l'instant écoulé ne revient jamais. Il faut être conscient que chaque matin comme chaque  vie ou chaque instant de bonheur sont éphémères. La plus belle histoire peut devenir un cauchemar comme la pire des vies peut devenir une soie pour son hôte. L'espoir est donc la note de son instinct et la révélation de ses écrits et le fil de votre continuation...

Aujourd'hui c'est différent. Différent pareil, évolutif, en transition! Tous les mots ne sont pas suffisants pour décrire ce qu'elle ressent. Elle tourne telle une girouette au vent et c'est un bel euphémisme! Finalement assise près d'une fenêtre d'un café où l'arôme habituellement réconfortante n'arrive pas à l'envelopper. Les gens sont encore là, les endroits quelque  peu changés. Il reste seulement que la traînée du matin sur ses rêves, mais son corps est encore à ce stade et sa tête tarde à emboîter le pas. Un matin qui s'est évaporé sans même arriver entraînant lors de sa courte parution à la fois nostalgique, triste et innocent! Un mélange qu'elle ne peut se décrire. Elle doit constater qu'il lui manque! Qu'elle l'aime plus qu'elle ne peut l'imaginer et que l'idée de vivre des jours sans sa chaleur, son sourire et sa douceur l'a glace et la déstabilise. Ce matin elle y croit plus que son être et même au delà de ses propres croyances. Car ce matin, elle l'a ressenti! C'est un matin qui s'est enroulé plutôt que se dérouler. La note mélodieuse en ressort tout de même. Car elle sait qu'elle le sait maintenant! 


Ce matin en est un sans poésie; car elle ne peut se permettre le luxe de vivre de son amour alors qu'elle le laisse s'enfuir tranquillement loin d'elle. Ce matin qui s'imprègne avec retard, reprend son espace perdu... Où elle espère retrouver les repères pour amarrer son voilier qui aime voyager. 


C'est évidences sont parfois d'une odeur désagréable pour sa sentimentalité. Car une fois de plus, maintenant qu'elle l'a trouvé et le veut, elle le sait que ce qui vient avec ne lui convient pas. Elle lutte contre elle même et essaie de se convaincre mais tout deux savent qu'un grand changement est en route et séparera peut être leur chemin. Il a ce qu'elle n'a jamais voulu et cet avoir comporte un style de vie qui l'a tue chaque jour à petit feux. Et ce matin vient encore lui sonner cette cloche qu'elle fait taire dans sa tête pour éviter de devoir perdre ce à quoi elle tient. Elle y tient, mais pas assez pour s'oublier soi-même et vivre ce qu'elle à travailler à éviter tous les matins de sa vie. Ce matin en est un sans poésie; car elle ne peut se permettre le luxe de vivre de son amour alors qu'elle le laisse s'enfuir tranquillement loin d'elle. Ce matin qui s'imprègne avec retard, reprend son espace perdu...

Le temps a passé, les matins ont peu d'importance, car ses prédécesseurs l'emporte où elle le souhaite. Tout est en accéléré mais à l'instant même, elle réalise qu'elle ressent un état de gel. Comme si l'accélération restait figé;  comme si tout était en suspend dans son âme et dans son corps. Elle imprègne ainsi tout le paysage de cet état qu'elle a peine à saisir. Il lui est difficile de savoir si ce sentiment l'emballe ou lui fait peur, mais au moins elle vit! Elle ressent quelque chose! Allégresse de laquelle elle s'est détourner au profit de l'utopie de s'adapter! Il est vain de croire pouvoir se refaire et se modeler a une vie tant détestée pour penser être aimer. Certains peuvent vivre toute leur vie sans grande passion et avec une vie alimenté par les aléas si prévisibles que sont les attraits sociaux recherchés 

Elle préfère et ce même si ça s'accompagne de la douce nostalgie du désir, la sensation de porter une partie de quelqu'un en soit et de pouvoir même le toucher par la pensée. Cet émotion est si grande qu'elle ne possède pas tous les mots pour le décrire! C'est au delà du concept de fidélité si abstrait et si relatif soit-il ! 

Ce matin déjà bien avancé, à l'heure où elle s'y ait glissé, s'en ait allé. Meme si elle aurait voulu de toute son corps et de toute ses possibilités physique et intellectuel le figé. Arrêter ce moment où avec une appréhension et aussi une exaltation elle l'a vu apparaître sous ses yeux face à la fenêtre dans laquelle elle se trouvait pour tranquillement siroter un café bien paisible dans son matin du dimanche suivant une nuit agréable en compagnie de son ami qu'elle considère le meilleur. Bref pour ne pas se perdre revenons face à cette fenêtre où la démarche non chalante, les cheveux parfait qui se prennent aux grés des vent chaud de l'été, elle l'a vu arriver au café avec son air froid, mais qu'elle connaît si chaud. Ce moment une fois passé , elle l'a regretté. Elle aurait voulu le fixé et ne jamais avancer. Juste pour le plaisir de s'imaginer se diriger vers lui, le caresser, le regarder, l'embrasser sans que le temps ne passe et que le passé comme le présent et l'avenir ne puisse briser cet instant. En prenant la route pour le café, elle ne peut dire sans mentir qu'elle ne lui a pas pensé. Elle se perdait à peut être un jour avoir la chance de le revoir et qu'il remarque encore ses traits pour lesquels il ne pouvait se détourner du regard. Ses pensées se sont concrétisés.... Tout son corps a ressenti comme une décharge de désirs, de stress, d'amour et d'intennsité. Elle a pu remarqué qu'il vivait sous son air paisible et hautain les mêmes émotions qu'elle, mais qu'il triomphait dans l'art de la dissimulation pour ne pas démontrer un faiblesse devant ses yeux. Car un frôlement du regard et il autrait pu tomber sous ses ailes et se laisser s'envoler. Mais bon la journée à continuée et le matin s'en ai allé comme tous les précédents et tous les suivants qui viendront remplir le reste de sa vie. Chacun a son histoire, mais certains ont une épopée ! 

Ce matin est un de celui qui n'aurait jamais dû voir le soleil se lever.  Il est meublé des sentiments les plus lourds et les plus vils. La tristesse de voir la souffrance qui atteint si profondément sa conscience que son corps en ressent le mal être. Le sang sur la chaussée et le petit félin près d'elle se glisse sur elle-même. Aucune barrière ne peut s'ériger entre la souffrance animale et ses propres émotions. Elle est atteinte au plus sensible de son être. C'est un matin qui se dessine sur toute la page de sa journée. Celle qui devait l'accompagner pour enrichir ce dernier, n'a été que le prolongement de ses couleurs sombres. Et au contraire, c'est la journée qui s'est imprégnée et qui continue jusqu'au coucher de s'infuser des vapeurs sombre d'un matin funeste. 

Il faut toujours espérer en ce merveilleux début de journée qui peut être le plus exceptionnel de tous. Depuis qu'elle a plongé en lui, comme dans un univers, chacun des matins est une couleur à son arc en ciel! La rosée du matin à l'odeur de son parfum, les routes ont la courbe de son corps. Tout lui rappelle cet éternel instant qui restera à jamais en elle. Donc, ce matin qui se prolonge comme ses émotions n'est que l'un des premiers d'une suite qu'elle espère infinie. Elle a peine à se contraindre à la raison, car depuis sa rencontre elle a oublié ses limites et se laisse allez aux gré de ses envies et de ses sentiments. Un premier matin dans une nouvelle vie inconnue où la confiance et l'amour ne font qu'un et ce, sans réserve aucune. Peut être, est-ce là la vraie réalité tant recherchée. D'autres matins auront, certes un goût amère, mais ce sont ceux qu'elle savoure à l'instant qui lui permettront de croire en l'avenir. 

Ce matin était le plus beau et le plus énervant à la fois. Tous les matins sont uniques, mais certains ont cette saveur que nul autre auront ou pourront reproduire. Vous savez celui où il y a l'aboutissement aux espérances et à l'anticipation tant ressenti. Ce matin était celui-là. Revoir son rêve, sa toile, celui qu'elle s'est dessiné dans sa tête pour le deuxième passage. Là c'est le moment où rêve devient réalité. Imaginez, quand la réalité dépasse le rêve à quel point l'extase ou l'accomplissement de soi est grandiose. Certes elle n,aurait pu l'imaginer avant de le vivre, mais elle essaie en vain de vous transmettre par le biais d'image une partie de son univers. Ce matin là sera sans fin, différemment de tous les autres, il est main dans la main avec tous les autres moments du jour et de la nuit. Il est le peintre de son univers, c,est le matin qui mettra sur le reste de sa vie les couleurs de l'espoir et de l'espérance. Car peu importe ce qu'il arrivera, ce matin là lui aura permis de graver dans sa mémoire pour tous les jours sombres à venir, qu'il ne faut jamais vivre de certitude et de connaissance. Quand on crois savoir ou connaître, c'est à cet instant que la joie de vivre s'amenuise. C'est par la certitude que l'espoir se meurt. l'incertitude stimule l'espoir et l'espoir apporte la vie. Tous vos matins devraient être pigmentés d'espoir pour un avenir meilleur.  

À cet instant, ce n'est pas un matin, mais une traîné d'avant et d'après celui-ci. Un moment sans repère temporel comme n'importe quel autre repère. Une remise en question qui sera au final positive, mais qui, dans le moment présent, se veut violente pour sa fragilité. Tout y est depuis son réveil. En fait il n'y a plus de matin ni de nuit depuis son départ. Car une partie d'elle s'est envolée. Et c'est à partir de cette perte d'elle-même qu'elle se questionne. Comment dans toutes les années passées elle n'a pas vécu cette foudre si dévastatrice et si douce à la fois. Peut être la tempête est-elle en elle même. Y a t-il, peut être, aucune inquiétude a avoir selon la situation. Là devant, elle même ni fataliste ni irréaliste, elle constate seulement ses réactions passées, présentes et la réaction de l'autre. Comment savoir ce que l'autre ressent où se permet de ressentir. Comment sentir le bon du mauvais pour soi même ? Elle connais la réponse, mais en vain, elle cherche quand même. Peut être là, se trouve sa peine. Il n'existe aucune certitude, aucun bien, aucun mal. Il faut vivre et ressentir le moment qui se trouve devant soi. Actuellement, elle est restée devant le moment passé, qui fut si futile , qu'elle eu à peine la chance de le savourer. Sauf que maintenant, elle vit pour le prochain et elle sait cette état d'être difficile pour sa douceur. Elle doit appliquer son savoir et lâcher prise. Si à cet autre moment cet être revient, elle pourra lui offrir son âme et son corps, mais s'il ne revient pas, elle aura parsemé son chemin de tendresse et de poésie. C'est ainsi que l'avenir doit lui sourire pour la pousser encore plus loin que ce qu'elle espère. 

Elle a vu le soleil se poser et elle l'a vu arriver du vide à l'horizon. Le doute persiste. Ce moment désagréable où l'on se demande tout sur n'importe quoi. Celui où les lunettes que l'on porte qui nous empêchent de distinguer le jour de la nuit de ce qui est ou n'est pas! 

Ce matin est un autre, un suivant, un semblable, mais de lui-même distinct. Quand on a conscience de la fluidité du temps qui s'échappe et de son insaisissabilité, il est possible de se figurer que chaque seconde qui passe ne revient pas. Le temps ne se recycle pas. Le temps est l'un des seuls éléments qui ne revient jamais dans notre monde quotidien. C'est pourquoi il faut faire de chaque moment, dont chacun de ses matins un moment unique. Il ne sert à rien de s'attarder sur le moment passé, son appellation en marque sa valeur. Il est préférable de regarder en face le suivant et s'y hisser tout en savourant le parcours pour y accéder. Le temps dans chacune de ses parties est comme chaque être humain; il se ressemble, s'apparente et cherche à garder la même cadence, mais certaine parties, comme certaine personne apporte un petit quelque chose de différend. Et c'est à travers ces différences que l'on se construit soi-même. Chaque matin comme chaque personne modifie le cours de notre vie et il fait en extraire le meilleur. Cet élixir c'est par le respect de l'autre qu'il est possible de s'en abreuver.

Celui- là était, d'autant plus gris, le cumul d'une vie aléatoire entraînant l'insomnie et la méfiance. Accumulation entremêlé d'une réflexion et de l'absence! Un matin en mauvaise compagnie comme une nuit avec son ennemi. Le problème qui plane ce matin c'est que l'ennemi vit à l'intérieur d'elle-même. Elle a agit sous l'influence de ses propres démons. Et elle l'a déçu par sa propre déception. En fait elle s'est avant tout déçue de ne pouvoir échapper à ses peurs et les fantômes d'un lointain passé. Quoi que tout ce qui est derrière elle est loin derrière elle. Là où elle ne peut voir dans le brouillard. Ce doux moment de calme et d'analyse est, depuis quelque temps source de mal être et tristesse. L'absence  du soleil et de son soleil lui pèse, mais ce n'est qu'une série dans son long chemin parsemé d'aventures et de beautés. La déception laisse un goût amère qu'elle espère à faible rayon. Car elle ne voulait surtout pas blesser. Ce moment magique aurait dû être une traînée d'espoir et d'amour; alors qu'il fût suspicion et remise en question de l'autre. Le prochain matin devrait être assez gentil pour dissiper ce dernier avec doigté. Par chance chaque matin ne peut intégralement se Celui- là était, d'autant plus gris, le cumul d'une vie aléatoire entraînant l'insomnie et la méfiance. Accumulation entremêlé d'une réflexion et de l'absence! Un matin en mauvaise compagnie comme m nuit avec son ennemi. Le problème qui plane ce matin c'est que l'ennemi vit à l'intérieur d'elle-même. Elle a agit sous l'influence de ses propres démons. Et elle l'a déçu. En fait elle s'est avant tout déçue de ne pouvoir échapper à ses propres peurs et les fantômes d'un lointain passé. Quoi que tout ce qui est derrière elle est loin derrière elle. Là où elle ne peut voir dans le brouillard. Ce doux moment de calme et d'analyse est, depuis quelque temps source de malêtre et peine. L'absence  du soleil et de son soleil lui pèse, mais ce n'est qu'une série dans son long chemin parsemé d'aventure et de beautés. La déception laisse un goût amère qu'elle espère à faible rayons. Car elle ne voulait surtout pas le blesser. Ce moment magique aurait dû être une traînée d'espoir et d'amour; alors qu'il fût suspicion et remise en question de l'autre. Le prochain matin devrait être assez gentil pour dissiper ce dernier avec doigté. Par chance chaque matin ne peut intégralement se répéter. Ceux des derniers mois se prolonge d'une platitude presque décourageante, mais les derniers de l'année seront des plus excitants de sa vie. Pour l'instant suffit de tenir l'équipage à bord, car elle se veut la tempête de ses propres intempéries. Le suivant n'en sera que plus clair. Du moins c'est ce qu'elle espère. Et l'espoir est la semence d'un avenir meilleur.  

Ce renouveau qui s'est déployé comme une toile qu'elle attendait n'était no trop mal ni trop excitant, mais elle restait avec la joie des contacts de la veille. Agréables  et presque normaux, elle s'est sentie réconforté. Comme si ses imaginations n'existaient pas. Au final, elle se retrouve devant ces gens à l'aspect de retardés mentaux communiquer entre eux dans un langage gestuel et incompréhensible. Comme si elle avait quitter la terre un moment et y revenait sans plus rien y saisir. 

Il y a des matins comme des nuits qui nous hantent ou plutôt nous tourmentent. Ce matin il y a la pluie, les nuages et le froid qui l'a glace, mais elle en ressent presque pas les effets; car son cœur est gelé. Ce matin la distance entre la lune et le soleil est peut être physiquement la même, mais ils se sont perdus. La confiance s'est éteinte dans les silences et dans l'angoisse de ceux-ci. Les silences comme ceux que l'on savoure le matin au réveil peuvent aussi être poisons et emporter avec eux la mort du lien qui unissait le ciel. Le silence provoque la réflexion et sans signalétique, elle divague, se perd entraînant avec elle cette chance sur un million qu'ils avaient de se rencontrer. La distance du silence est plus grande que la distance physique. Ce matin est le long silence d'une perte qui l'étouffe du goût amer de la disparition de l'espoir en la continuité. Un levé de la lumière qui a peine a se faire tellement les astres en souffrent. Rien n'est perdu, mais rien ne reste à gagner sans son regard!

Ce matin, ce soir, cette nuit... rien à foutre... Tout est une nuit... même le plus beau des matins. Il faut parfois, à la lumière du jour, prendre une décision. Certaines personnes, même après explications, restent dans un état stoïque. C'est peut être ce qu'il faut, mais le mal et la douleur ressentie suite à leur incompréhension reste la même. Certain matin, la lune embrasse le soleil et leur écart infinie les rend vermeilles..... (Suite à venir)  
  
Le reste et bien plus encore est à venir. Je ne veux et peux pas tout dévoiler. Peut-être pas sur cette plate forme, mais certainement par un outil qui se sent et se froisse, même si dépassé et moins à la mode. Le net restera, mais le contenue global sera sur papier et relié tel une oeuvre d'art. Car, en fait, on est tous des œuvres d'art!

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