Critique ou éloge du virtuel !?!?

En ce premier janvier 2014 et face à l'actualité et la personne qui partage ma vie, je tiens à m'exprimer par rapport au développement technologique. Dans notre société actuel, le virtuel pend de plus en plus d'importance. Particulièrement en recherche, les scientifiques travaillent pour faire un lien direct entre le vivant et l'information cripté de l'informatique. On en est presque qu'à pouvoir introduire des souvenirs dans la mémoire des êtres. Particulièrement, ici, je vise la technologie, par laquelle, nous pourrions vivre notre réalité à travers des lunettes posées sur le bout de notre nez. Le temps n'est pas si loin où nous allons avoir la possibilité de vivre par le biais de cette technologie. Et imaginé, qu'il ne serait pas loisible à autrui de nous y en sortir sans notre accord. Ce qui m'ammène à me questionner. Et ces à travers ce délire de la science fiction plus proche de notre réalité qu'il y a vingt ans. La réalité est parfois même plus vite que l'imagination des auteurs. 

Pour moi, je crois, sans en être certaine, mais par instinct de survie, que Le virtuel dois rester un supplément à la réalité physique de l'être humain et du vivant. Il doit être une optimisation à la vie biologique des êtres. En cas contraire, où le virtuel se subtituerait au quotidien des êtres, nous serions vers la voie de l'extinction de la race humaine. Et je m'explique dans le paragraphe qui suit. 

Qui oserait dire, que son quotidien le comble sur tous ses aspects positifs comme négatifs.  Qui ne rêve pas d'une vie meilleure sans douleur, sans peine, sans toutes ses émotions qui nous poussent à se relever pour aller plus avant? Les épreuves et la douleur sont les locomotives de l'évolution humaine et de sa reproduction. Sans la douleur, aucune naissance n'est possible. Car je crois pouvoir dire, même sans connaissance de cause, que l'accouchement n'est pas un moment de bien être extrême lors du passage de l'enfant à naître vers l'extérieur. Et la suite, n'est pas non plus sans douleur. On a pas le contrôle de tout ce qui est à l'extérieur de nous, j'en suis une bonne preuve, mais ça c'est une autre réflexion. Personnellement, si j' avais la possibilité d'avoir des enfants , de mon choix avec des caractéristiques désirées, sans la culpabilité de mettre sur terre un être humain sans possibilité de retour en fonction de mes choix, je le prendrais. On est en tant qu'être humain égocentrique et individualiste. Quand on fait le bien c'est en fonction du bien être que celà nous rapporte. Si non on appel ça une psychopathologie qui se manifeste par l'automutilation. Donc, le risque avec la virtualité est pour moi la surutilisation et la perte de contact avec l'aspect indispensable et physique de la continuité de la race humaine. Il faut dire que l'être humain est en perte d'intérêt pour la survie de sa race pour le bienfait de ses propres plaisir. Imaginez le plaisir sans douleur, personnellement, je comprends que le choix n'est plus un choix mais une pulsion. Car je choisirais, malgré mes réticences de vivre la vie telle que je la rêve, dans la virtualité, plutôt que de continuer à me battre chaque jour dans un monde de plus en plus pitoyable. Qui pourrait avoir envie de revenir en arrière après avoir savourer le l'apogée de ses fantasmes sur tous les aspects de ses rêves. Et je ne vise pas, par cette mention, que l'aspect sexuel de la vie. Quoi que plus acceptable le pédophile dans sa virtualité entre ses lunettes que j'appellerai cosmiques et lui même, plutôt que sur le web actuel qui implique des victimes réelles. Il faut bien comprendre ici, que quand je parle de virtualité, je ne parle pas du web actuel d'internet où plusieurs personnes choisisent d'y vivre la majeure partie de leur temps. Je parle belle et bien d'une technologie plus avancée, déjà imaginée dans les films, mais que la science travaille actuellement. Le fait de pouvoir vivre une vie distincte à travers la victualité. On peut penser au film Avatar pour en donner qu'un exemple. 
Problème cental vers lequel je veux en venir, la natalité est déjà en déclin dans nos sociétés de consommation où l'on recherche le changement constamment. Imaginez si nous avions la possibilité de se reproduire virtuellement à travers un monde irréel que nous pouvons vivre et ressentir réellement. Le problème est que notre réalité virtuelle sera bien réelle pour chaque individu qui en ferait sont choix de vie. Je pense au fait, que l'être humain serait même poussé par ses propres  désirs à perdre le contact avec sa propre biologie. Cette perte de contact mènera le sujet de la virtualité à sa propre mort sans douleur ou conscience. Si chaque personne succombe à la tentation de se créer sa propre vie parfaite sans faire souffrir autrui, la race humaine et sa survie sera ainsi mise en péril. Et si ce choix n'est possible que pour l'élite, imaginons ce qui restera comme race à se reproduire. J'écris celà, bien entendu, sans volontairement vouloir juger, même si c'est dans la nature même de ma race de le faire. 

Autre question, tout à fait légitime, à se poser, est-il profitable pour la survie du vivant en général et de ce qui nous entoure comme univers que l'être humain continue d'exister? Serait-il pas plutôt bénéfique au vivant que de voir disparaître notre race? Certes, il n'existe pas, à ces interrogations, une réponse qui soit vraie et juste. L'éthique est une question de valeurs, de croyances et donc d'acquis et d'inné. Le second étant de plus en plus faible. Pour ma part, le point central de ma réflexion est la balance des bienfaits pour le vivant. Et j'appellerai cette balance Diamésis. La diamésis, tel que je l'ai nommée, est, pour moi, la base de toute réflexion. Autrement expliqué, ce qui est souhaitable, est l'acte ou la direction qui fera en sorte que le vivant en sortira gagnant pour la continuité de son existence. Ce vivant, contrairement aux humanistes, ne met pas l'être humain supérieur aux autres animaux ou végétaux. Il est, dans cette théorie personnelle et en lien avec le personniste de Peter Singer, au même niveau que les autres espèces. Sa survie n'étant pas au détriment du vivant entourant la vie humaine. Vivant que nous nous avons attribué comme objet.  Donc, est-il souhaitable de survivre en tant que race ou ne serait-il pas souhaitable de s'exterminer nous même par le passage au virtuel complet? Ce qui serait une douce et tendre extermination! Cette simple réflexion ne se veut pas une critique ou une éloge à la possibilité de l'évolution des technologies en matière virtuelle. Ce début de piste est, en fait, une porte vers la réflexion et le questionnement éthique face à sa possibilité. 

Isabelle Ivahna H 

"Un début d'année devrait toujours nous emmener à se questionner sur nous et ce qui nous entoure dans le but de juste vouloir s'impliquer, en tant qu'individu, au développement collectif de notre race."

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