L'amour

À la première croisade, c'est un regard. À la première pensée c'est comme une envolée; montée avec toutes ses variations d'émotions et de plaisir. Là, à cet instant le ciel s 'est figé, une brise s'est levée pour monter jusque dans tes évasions imaginées ou payées! Tu te sens frissonner d'anxiété de vouloir et de tout fabriqué, d'être et de ne pas vouloir être. Tu te l'as déjà tout construit et c'est à cet instant que tu le vois s'étirer jusque dans ta réalité. Là, devant toi, ça s'installe et déjà tes circonvolutions se mettent à s'agiter.

À la seconde scène, tu commences à avancer. Tu te rends dans des sentiers que tu avais oubliés et à lesquels tu avais renoncés. Et voilà redémarré les eaux de tes chapeaux imaginés et déposés au pas de ta porte dessinée d'un croquis timide et épuré pour te transporter. 

Aux échos du prochain cadre et à l'ouverture fragile de l'étape qui succède tes espoirs, la fébrilité s'harmonise avec tes doutes. Un à la fois, ils commencent à se présenter. Tu les regardes passer de toute leur fierté. Le temps se passe et ils commencent à s'identifier. Tu les vois se prélasser devant ton pyrrhonisme habituel et féminin.  

L'entre deux n'a pas été de longue durée. Juste le temps de savourer cet espoir à deux temps volé. Un instant que même le ciel à ignoré. Une envie que la terre s'est réservée et que le temps ne cesse déjà de titiller. À peine commencé, l'histoire t'a enveloppée et la confiance s'est ébranlée des souffrances et des absences du passé. L'idée s'est figée et la broussaille à pris la ligne de ta visée si bien débutée. Et te voilà penser que ses gestes sont calculés. Une onde vous sépare déjà et tu ne sais la comprendre. Elle créera le vide à peine perceptible dans l'immédiat, mais qui ne saura tarder de vous emporter vers les premières disputes de votre entrée. Entrée qui voit sa continuité à son premier fils déposé et aussi tôt tiré de toute sa flexibilité. Tu ne sais quoi penser face à cet avancée, mais le miroir n'oubliera pas de prendre la place qui lui est toujours désignée par la réalité. L'envers de la médaille que tu ne sais détecter viendra te hanter. 

Il te regarde de tout son désir et de toutes ses espoirs évaporés et ne peut s'empêcher de se retirer. Il se retire là où elle l'avait laissé. Cette première et dernière embardée qu'il s'est juré de ne plus caresser.

Suite à venir.... Une ligne du temps à composer....

Aujourd'hui tu as reculé, hier tu as avancé et le jour d'avant et celui où tu craignais t'évader.... Au véritable constat, tu es engagé et tu iras là où tu as toujours eu peur de te retrouver. Au constat d'une vie toute tracée! Mais combien agréable si, sans cesse, cultivée. Aujourd'hui ce constat te parait logique et espéré. Demain tu pourras voir de tes yeux modifiés.... Tu l'aimes et l'amour tu penses vivre, mais la réalité est que rien n'est réellement comme tu croyais être .... 

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